Mon bilan du 1er CSIFF

J’avais commencé à écrire mon bilan du semestre 1 de 2021 et je me suis rendue compte que je n’avais même pas fait mon bilan du 1er Conchshell International Film Festival.

Au 1er janvier 2021, mes objectifs de podcast étaient avant tout de finir ma saison 2 en anglais et de faire ma saison 3 en simultané. Comme d’habitude, rien ne s’est passé comme prévu. L’opportunité d’être un média partenaire de la 1ère édition du Conchshell International Film Festival s’est présentée. J’avais beaucoup d’appréhension par rapport au fait d’opérer en anglais. Ce premier partenariat media se matérialise en 5 épisodes en anglais, 1 interview en anglais, 1 audio story en anglais et 1 épisode en français. Le tout écrit, réalisé et monté en moins de 3 semaines. Et je devais rester au top dans mon métier principal… Sans compter les changements dans ma vie personnelle. Bref, il m’a fallu les deux premières semaines de juin pour commencer à récupérer psychologiquement et je sens que je n’ai pas encore retrouvé mon équilibre émotionnel.

Au cours de ce festival, j’ai modéré mon premier panel en anglais : “Caribbean Films & Language: strategies to highlight authentic narratives in a multilingual setting”. Vous pouvez le visionner pour moins d’un euro sur Vimeo. Je vous recommande tous les autres panels car chacun s’intéresse à un aspect de la création cinématographique pour expliquer comment rendre l’impossible possible. Toutes les infos sont sur le site officiel du conchshelliff.com.

La mission du 1er CSIFF était de dynamiter les barrières mentales : “j’ai envie de… mais je ne sais pas comment, je ne sais pas si je suis légitime”. Même sans être cinéaste, c’est ce que cette édition a représenté pour moi. Ma discussion avec Magaly Colimon (vous la connaissez peut-être comme la maman haïtienne dans “Grand Army” sur Netflix) m’a confirmé que s’unir en tant que communauté en célébrant notre diversité est une stratégie viable pour une reconnaissance internationale. Et quand je parle de reconnaissance internationale, je parle de retombées économiques concrètes, de l’organisation d’un système qui profitera à l’élévation de la Caraïbe.

Je me rends compte que je n’étais pas prête à rencontrer autant de personnes dans ce même état d’esprit en aussi peu de temps. Discuter du potentiel du cinéma caribéen sans devoir argumenter sur son intérêt et sans me confronter au mieux à du dédain au pire à du sarcasme voire de l’amertume d’illusions déçues, ça fait du bien.

Cela m’a donné un tel boost d’énergie que je me suis lancée dans un projet que je réservais pour ma quarantaine… Mais pourquoi attendre ? C’est toujours le bon moment quand on l’a décidé. Restez connecté.es~

2 responses to “Mon bilan du 1er CSIFF”

  1. Bonjour louloute,

    Force à toi pour ces dernières semaines de cours. Je te souhaite de pouvoir récupérer tranquillement et sans te mettre la pression.

    Je suis contente de lire que tu as pu te lancer dans un nouveau projet. Tu as tout à faire raison : le bon moment c’est quand on l’a décidé !

    Hâte de voir de quoi il s’agit 🤗.

    Bonne journée et bon week-end en avance si on ne se reparle pas d’ici là 😘.

    Audrey

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  2. […] mois ont été des montagnes russes émotionnelles. Entre ma première table ronde en anglais au Conch Shell International Film Festival, la fin de l’année scolaire, le #condéchallenge, le mois du #readcaribbean et la mise en […]

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