Ouh la la. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas fait de review de websérie. En partie parce que celles que j’ai regardées ces dernières mois n’on pas déclenché mon enthousiasme, surtout parce que j’étais occupée. Hermione Granger and The Quarter-Life Crisis (HGTQLC) m’a convaincue de reprendre le clavier.
Créée par Eliyannah Amirah Yisrael, HGTQLC est une websérie mise en ligne entre janvier et avril 2017. Je pense qu’elle a eu son petit buzz parce qu’elle met en lumière ZE personnage dans l’univers Harry Potter : Hermione Granger.
Je parle comme si j’avais un quelconque intérêt pour Harry Potter. La vérité, c’est que j’ai dû lire 2 livres, vu 2 films et je n’ai rien retenu à part la flamboyance d’Hermione cachée par Harry et Ron. L’univers de J.K Rowling avec des personnages masculins comme eux ne m’intéresse pas.
Et pour moi, Hermione est Noire. C’est la représentation que Eliyannah Amirah Yisrael a choisie. Je dis oui !
Les cinq épisodes disponibles (pour l’instant ?) servent à planter le décor et comprendre où Hermione en est dans sa vie. A 25 ans, elle a quitté son fiancé Ron, une carrière dans les hautes sphères de la magie. C’est à Los Angeles qu’elle décide de faire le point. Les divers personnages qui l’entourent servent surtout à dévoiler les interrogations et le mal-être d’Hermione.
Un sujet d’actualité
J’aime bien me faire des marathons TEDXTALK de temps en temps.La crise des 25 ans est un thème que l’on retrouve dans différents discours. Et je pense avoir connu moi aussi cette crise, même si ce n’est pas comme ça que je le formulais à l’époque. Avoir toujours un parcours linéaire, sans aucune fausse note, exactement comme la société nous dit qu’il doit être pour être heureux… C’est angoissant aujourd’hui parce que le capitalisme a montré ses limites. La carrière professionnelle avec un salaire à 5 chiffres et plus, le mariage et fonder une famille ne sont pas des conditions au bonheur personnel de tout le monde. Et quand on s’en rend compte, c’est là que commence la crise. Hermione a-t-elle fui ou tout plaqué ? Vu son moral au 36ème dessous, son parcours pour retrouver le bonheur ne sera pas de tout repos.
Un univers dans la diversité
La websérie est colorblind en jouant la carte d’une diversité réelle. Les personnages se définissent à travers leur personnalité et leur culture sans pour autant tomber dans les stéréotypes traditionnels. Une famille de sorciers noirs n’a rien d’exceptionnel ici.Ce sont des jeunes dans la vingtaine qui se cherchent. La possibilité de faire appel à la magie ne règle pas leurs problèmes. D’ailleurs, les références à la magie sont discrètes, et les quelques effets spéciaux utilisés sont acceptables.
Hermione et/vs. Draco Malfoy ?
Comme je l’ai dit, je ne suis pas une Potterhead, donc ma question a été si Hermione/Draco était un ship accepté dans le fandom… Non, parce que vu ces premiers épisodes, on dirait vraiment qu’il y a quelque chose qui va se passer entre eux. Le Draco de la websérie a L’AIR d’être un type digne d’être un love interest, mais franchement, ça m’est égal. Je tenais quand même à le signaler. En tout cas, les premiers épisodes se focalisent sur la découverte d’un sens du sisterhoord entre Hermione et sa cousine Laquita ainsi que Hermione avec ses coloc’.
J’espère vraiment que de nouveaux épisodes seront mis en ligne. La réalisation est agréable, même si l’audio n’est pas 100% parfaite. Je trouve que certaines scènes traînent en longueur, mais c’est un avis personnel. Bref, c’est frais, c’est divertissant, ça permet de passer un bon moment.
One response to “[Review] Hermione Granger and The Quarter-Life Crisis”
[…] projection de “Ô Madiana”, film martiniquais des années 70. Les premiers épisodes de “Hermione Granger, The Quarter-Life Crisis” m’ont intriguée. Le teaser de “Caribbean Girl NYC” m’a bien hypée… […]
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