Les Afrodescendants d’esclaves vivent dans des sociétés où leur couleur de peau continue à être la raison pour laquelle on leur refuse l’égalité et le droit au bonheur. Cette peau noire qui brille sous les feux ardents d’un soleil au zénith, Eugène Mona l’appelle “bwa brilé” (bois brûlé). Ce rapport à la peau noire liée à sa condition et au statut occupé dans la société est un point commun pour tous les Afrodescendants caribéens et américains et Eugène Mona fait le lien en citant Otis Redding et Louis Armstrong qui ont eux aussi une peau bwa brilé.
Eugène Mona – Bwa Brilé (1973)
J’ai choisi ce titre parce qu’il parle de la condition noire et d’un “nous” inclusif. Cette routine, cet appel à Dieu pour trouver le courage, ce discours infériorisant des exploitants pour justifier l’oppression qu’ils exercent, tout y est.
Et c’est par cette transition avec des musiciens américains que nous nous dirigerons pendant quelques jours vers les Etats-Unis, le Brésil et voir ce que leur musique raconte de l’Histoire de l’esclavage transatlantique.
Photo: “Mur Caraïbe”, fresque réalisée par Mickaël Caruge et Claude Cauquil.
One response to “Un jour, une chanson [10/31] avec Eugène Mona – Bwa Brilé”
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