Episode 17 – Frontale
A la villa. C’est l’heure du petit-déjeuner. Charles, César et Marion sont déjà à table. Ils attendent Laura et Jules. Agacé, Charles reproche à César de ne pas savoir gérer Laura ni Jules pour qu’ils soient à l’heure au petit-déjeuner. C’est exactement pour ça qu’il ne peut pas confier le groupe à César qui ne comprend pas pourquoi Charles les a invités à la villa, ni pourquoi Charles ne veut pas lui confier la direction du groupe. Charles ne daigne pas lui répondre et interpelle Marion en lui rappelant qu’il lui a confié une mission, de ne pas oublier pourquoi elle n’est pas à l’île Maurice. Laura et Jules arrivent en courant, tout suant mais de bonne humeur après un footing. César prend la cafetière des mains de Jules quand il veut servir un café à sa mère. César lui rappelle qu’ils ne sont pas à l’hôtel et qu’il y a des règles à respecter. Laura défend son fils puisque c’est elle qui lui a proposé le footing, raison de leur retard. Oui, mais César réplique que Jules connaît les règles de la maison, donc que Laura ne sache pas que le petit-déjeuner se prend en famille… Laura fait la remarque que Johanna n’est pas là non plus alors qu’elle fait pourtant bien parti de la famille. César répond qu’elle ne se sent pas bien et Laura espère qu’elle ira mieux, puis elle présente ses excuses pour ce retard qui ne se reproduira plus. César espère bien et regarde son père comme s’il cherchait son approbation. Charles ne me déçoit pas et demande à César à quoi il joue, pourquoi il se comporte mal avec ses invités. Il présente même des excuses à Laura et à Jules au nom de César qui fait toujours un peu de zèle. César passe en mode bébé boudeur et embarrassé. Laura demande à Marion pourquoi elle n’est pas à l’île Maurice. Marion ne répond pas mais lance un regard complice à Jules que Laura ne voit pas et tend sa tasse quand César demande qui veut du café.
Un peu plus tard. Laura presse Jules alors qu’ils descendent l’allée pour quitter la villa. Elle a rendez-vous avec la prof’ de Jules qui n’est pas enthousiaste à cette idée. Il reconnaît quand même que, s’il travaille, ce n’est pas suffisamment et promet de faire des efforts. Laura lui rappelle qu’il a intérêt s’il veut intégrer une école d’archi (je pense que c’est l’abréviation pour architecte). Jules n’est plus trop motivé parce que Charles pense que c’est un métier de crève-la-faim. Il pense à faire une école de commerce en Afrique du Sud, comme Charles le lui a conseillé. Laura ne cache pas son agacement en lui rétorquant qu’elle veut savoir ce qu’il veut faire lui, pas ce que veut Charles. Jules ne comprend pas pourquoi elle s’énerve. Où est le mal à vouloir se faire de l’argent (voyons tout ce que possède Charles) et à écouter les conseils de son grand-père qui a bien réussi sa vie quand même ? Laura ne répond rien à cette question qui est tout à fait légitime. Elle se lamente qu’ils vont être en retard parce qu’ils n’auront jamais le temps de prendre le bus (AH.HA ! 17 épisodes pour avoir une confirmation sur leur mode de déplacement!) Elle voit la décapotable de Johanna dans l’allée. Les clés sont sur le contact (j’ai cru que c’était une blague, mais non). Vu que Johana ne se sent pas bien et n’utilisera probablement pas la voiture, Laura suggère de l’emprunter. Avertir quelqu’un de la maison, ne serait-ce qu’un employé, ne lui vient même pas à l’idée et Jules et elle sont partis sans se rendre compte que Charles les observe. Dès qu’ils ont franchi la grille, Charles prend son téléphone pour appeler quelqu’un.
Sans transition, sur le parking du lycée. Inspecteur Martin qui s’était occupé du cambriolage est en train de faire le tour de la décapotable. Laura arrive en courant, salue même Martin et s’excuse d’être mal garée alors qu’elle se met au volant, prête à repartir. Elle dit que c’est sa voiture. Martin veut voir les papiers. Quand Laura ouvre la boîte à gants, une bouteille de rhum vide tombe. Elle dit que la bouteille n’est pas à elle, ni la voiture d’ailleurs. Martin veut quand même lui faire passer un alcootest, ce que Laura refuse. Il n’est quand même que 9 heures du matin ! Oui, mais Martin se rappelle la voir vue dimanche et elle n’était pas très claire… L’autre policier fait le tour pour lui donner l’alcootest, mais Laura refuse de le faire. Quand elle fait part de son impression que Martin a vraiment “décidé de l’emmerder”, il demande si elle veut aussi être accusée d’un outrage à agent en plus d’être accusée d’avoir voler cette voiture. Laura suppose que c’est tout à fait par hasard qu’on leur a signalé le vol de la voiture et qu’on leur a indiqué où elle se trouvait. Martin n’aime pas ces insinuations et lui demande de les suivre au commissariat. Si elle refuse, il emploiera la manière forte. Jules, pour je ne sais quelle raison, revient dans le parking et voit Laura, menottes au poignet, en train de monter dans la voiture des policiers.
Commissariat. Laura sort, suivi de Charles. Ils retrouvent Jules qui les attendait (il n’avait pas cours?). Charles lui dit que tout est réglé, c’était juste un malentendu. Laura ne peut s’empêcher de se demander qui a bien pu prévenir les flics, vu que Johanna elle-même ne savait pas que sa voiture avait disparu et l’a appris quand les flics l’ont appelée. Charles se défend en faisant la remarque qu’il a appelé la police parce qu’il a vu qu’une voiture a disparu de chez lui. Comment pouvait-il savoir que Laura l’avait empruntée puisqu’elle ne lui a rien dit. Il sait qu’elle n’est pas une voleuse. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’il la soupçonne de vol, lui rappelle-t-elle. A l’époque, il l’avait accusée d’avoir voler une broche de sa femme. Charles lui réplique c’était il y a 17 ans et qu’il n’arrête pas de s’excuser depuis, que veut-elle de plus ? Laura lance un regard à Jules qui tire une tête de 25 000 km de long. Un ange passe. Laura fait un grand sourire et remercie Charles de s’être déplacé pour régler ce malentendu. Charles sourit et propose à Jules de le ramener au lycée. Jules refuse. Laura propose à son tour de l’accompagner. Jules refuse également et il s’en va tout seul. Dès que Jules ne peut plus les entendre, Charles déclare à Laura que sa mauvaise humeur permanente détruit Jules à petit feu et il veut pas qu’il lui arrive la même chose qu’à Stéfan.
A l’agence. Laura arrive après avoir donc passé la matinée au commissariat. Adil fait rouler sa chaise jusqu’à son bureau pour savoir si tout va bien. J’aime beaucoup comment Laura explique la situation par « on m’a accusé d’avoir volé une voiture que j’avais empruntée ». Adil se demande qui est le on, mais Laura reste évasive. L’air de rien, Adil fait la remarque que Laura n’était pas chez elle le soir précédent… avant de s’excuser de se préoccuper de ce qui ne le regarde pas. Laura sourit et lui apprend qu’elle a emménagé chez Charles. Adil n’en revient pas. Elle n’en a déjà pas assez de devoir supporter Marion et César au bureau ? Mais Adil devine que c’est pour Jules. Oui, Laura reconnaît que le cambriolage l’a un peu perturbé et Adil ajoute que peut-être aussi il veut connaître un peu mieux sa famille. Laura réplique : « c’est moi sa famille, je ne vois pas ce que Charles peut lui apporter ». Adil est la voix de la raison et de la sagesse en lui disant franchement qu’elle ne peut pas changer le fait que Charles est son grand-père et qu’il est normal que Jules veuille passer du temps avec lui. Laura constate que ce sont toujours les gens sans enfant qui veulent donner des conseils sur l’éducation… avant de s’excuser pour ses mots. Adil sourit (il y a du progrès ! D’habitude, il part sans dire un mot) et lui explique qu’il sait ce que c’est d’être un enfant au cœur des disputes familiales, que personne ne voit sa souffrance. C’est d’ailleurs pour ça qu’il est parti de chez lui à 17 ans. Ce n’est que longtemps après qu’il a compris qu’il n’était pas le responsable de ces disputes et qu’il a pu vivre sans cette culpabilité. Donc voilà, il voulait juste partager son expérience, pas lui donner des conseils, car il ne se permettrait pas.
Dans la chambre de Jules. Il est assis sur son lit, à déprimer en regardant une photo de son père. Laura vient s’asseoir à côté de lui. Jules se demande si ses parents seraient toujours ensemble si Stéfan n’était pas mort. Laura pense que oui car Stéfan et elle étaient inséparables. Jules dit qu’il aurait tellement aimé le connaître. Laura est sûre qu’ils auraient été heureux tous les trois. Jules soupire que c’est tellement injuste. Laura acquiesce et le prend de ses bras. Elle veut le rassurer en lui disant qu’elle sera toujours à ses côtés, qu’ils sont une famille. Jules a besoin d’être seul, refuse l’invitation de Laura à regarder un film et quitte la chambre. Quelques secondes après, Charles entre pour lui dire qu’elle n’éloignera pas Jules de lui, comme elle l’a fait avec Stéfan. Laura pense qu’il n’a pas besoin d’elle pour que ça se produise. D’ailleurs, Charles doit se rappeler cette fameuse lettre que Stéfan lui avait écrite pour expliquer les raisons de son départ. Charles dit que cette lettre n’a jamais existé. Laura est sûre que la lettre est dans le coffre-fort. On voit que Jules était en bas de l’escalier et a tout entendu. Charles lui dit d’arrêter. C’est elle qui lui a pris SON fils. Laura répète que Charles a perdu Stéfan tout seul et c’est ce qui se produira avec Jules, l’histoire se répète et son fric n’y changera rien.
Charles (qui a changé de chemise, donc est-ce parce qu’on a changé de jour?) entre dans son bureau et trouve son coffre-fort ouvert… complètement vide. Laura (qui a eu le temps aussi de changer de tenue) arrive catastrophée. Elle ne trouve pas Jules. Charles pense qu’il est retourné au lycée (donc nous sommes dans l’après-midi?), mais Laura déclare qu’il a pris toutes ses affaires et la chambre est vide. Charles remarque qu’elle a eu ce qu’elle voulait (que Jules ne reste pas à la villa). Laura est outrée qu’il n’ait que ça à lui dire alors qu’elle lui dit que Jules a disparu. Charles comprend qu’elle ne sait vraiment pas où est son fils. Ce n’est pas qu’il soit content, mais Laura va ressentir ce qu’il a ressenti quand Stéfan est parti. Il propose quand même d’appeler la police. Laura refuse, car elle n’a pas besoin du Martin et préfère se débrouiller seule. Charles sort son téléphone, mais on ne sait pas qui il appelle.
En bas de l’immeuble de Laura. Jules (lui aussi avec un nouveau t-shirt) a son sac sur le dos et porte d’autres sacs. Il croise Adil qui cherche à le retenir, le prenant même par le bras en suggérant de prendre un petit café. Le portable d’Adil sonne et il voit que c’est Laura. (oui ce même portable que Laura disait où il n’y avait aucun numéro dans le répertoire… c’est bizarre) Il décroche et dit à Laura qu’il n’a pas vu Jules et qu’il ne veut pas connaître ses histoires de famille. Quand il raccroche, il finit sa pensée : il n’aime pas qu’on s’occupe de ses affaires, ce n’est pas pour s’occuper de celles des autres. Jules le remercie, ne se retourne même pas quand Adil dit que Laura avait l’air inquiète. Il se met à suivre Jules.
Dans la case de Charles. Nous devons croire qu’Adil a réussi à suivre Jules jusque là sans se faire repérer. Soit. Jules cherche dans les documents qu’il a trouvés dans le coffre-fort (qui d’ailleurs avait bien l’air petit pour contenir tout ça). Il cherche dans les documents, n’accordant aucune attention au marteau sous plastique. Adile débarque. Jules est sur la défensive, il dit qu’il n’a pas besoin de nounou. Adil s’assoit et lui dit qu’il n’est pas là pour ça. Lui non plus n’a pas trop la pêche en ce moment et il a besoin d’un peu de compagnie. Il demande s’il peut se servir, en désignant une bouteille d’un alcool que mon replay sans HD ne me permet pas d’identifier parce que je n’y connais rien en boisson alcoolisée et je dois lire les étiquettes. Adil prend une rasade et demande ce que sont les documents, ce à quoi Jules répond en se défendant d’avoir forcé le coffre-fort. Le coffre-fort était ouvert donc il s’est servi. Adil veut savoir ce qu’il cherche. Jules veut savoir qui est son père. Sa mère et Charles se déchirent (je pense qu’il voulait dire « se disputent ») Stéfan comme si c’était un trophée. Eux ils ont des souvenirs de Stéfan, lui il n’a rien. Tout ce qu’il connaît de son père, c’est à travers eux et ils jouent à qui a aimé Stéfan le plus. Ils font pareil avec Jules qui n’a même pas le droit d’avoir besoin des deux. Il en a marre de cette guerre où il est toujours obligé de choisir un camp. Adil comprend et l’encourage à boire. Adil lui promet que dès qu’il aura vidé la bouteille, il aura oublié ses problèmes, car c’est bien ce qu’il cherche, n’est-ce pas ? Fuir la réalité ? Adil met la bouteille de force dans la main de Jules qui a l’air de résister.
Commentaires
Ce n’est pas que je sois immunisée contre l’alcool chez les mineurs, mais comme nous avons déjà vu que Jules boit sans problème, je n’ai pas trop compris le but de ce cliff’. L’épisode aussi était plus court que d’habitude, j’ai l’impression. Genre à peine 20 minutes. Passons.
J’avoue que Laura m’a vraiment perdue dans cet épisode. Je ne sais pas si c’est volontaire de la faire agir mal “sans raison sérieuse” pour faire genre c’est un être humain qui a ses défauts. J’ai envie de croire que ce sont des indices préparatoires pour le moment où on va vraiment s’attaquer à son passé de femme qui a vécu en foyer, perdu son père quand elle était enfant. Charles ou pas Charles, on « n’emprunte » pas une voiture, qui plus est de luxe, sans prévenir le propriétaire, en l’occurrence Johana. En plus que les clés étaient sur le contact… C’était un piège tendu par Charles ? Je ne pense pas. Il ne pouvait pas prévoir que Laura et Jules seraient en retard. Mais de toute façon, prendre la voiture sans aucune intention de prévenir au moins une personne de la maison… J’aurais aussi appelé la police et je ne suis pas aussi machiavélique que Charles. Depuis le début, Laura a des petits moments où sa philosophie semble être « j’ai le droit de mal me comporter parce que je suis la gentille et c’est Charles le méchant. » Qu’elle fasse les mêmes actions, tout en étant consciente que c’est mal, okay. Mais que si ça lui retombe dessus et qu’elle se plaigne encore de bonne foi, il ne faut pas dépasser les bornes des limites non plus. Je n’adhère pas à ce type de personnage
Le coffre-fort… Jules qui dit qu’il ne l’a pas forcé. Je veux bien le croire parce qu’il a déjà vu Charles composer le code. Mais qu’il dise que c’était ouvert et qu’il s’est servi. C’est ce type de détails où je ne sais pas si le personnage ment sciemment ou pas. Non mais si c’est vraiment parce qu’il l’a trouvé ouvert… * SMDH *
Adil aussi gentil, c’est un Adil suspect.
Episode 18 – Retour vers le passé
Jules résiste alors qu’Adil lui met la bouteille de force dans la main. Le regard confus de Jules devient furieux quand Laura apparaît sur le pas de la porte. Cette dernière ressort suivi d’Adil qui jure qu’il n’essayait pas de saoûler Jules. Il le testait et donc elle peut être rassurée que Jules ne comptait pas boire, bien qu’elle sache qu’il boit un peu comme tous les jeunes de son âge, mais ce n’aurait pas été pour la même raison là. Adil fait remarquer que Jules est encore loin de la cure de déinstox’ (et sinon, Matthis ? Il va bien?). Adil essaye quand même de dédramatiser. Oui, Jules a fugué mais deux heures, donc zen. Jules est juste un peu paumé. Bon, Laura repasse en mode enquêtrice. Elle veut savoir si Jules a parlé à Adil qui répond juste oui. Il ne veut pas en dire plus car il a déjà trahi la confiance de Jules en l’appelant. C’est à Laura de jouer maintenant. Laura retourne dans la case. Jules lui demande si cette balance d’Adil est parti. Sinon, la discussion tourne toujours autour de « entre Charles et moi c’est compliqué, mais nous t’aimons » et Jules qui en a marre de les voir se disputer. Il veut savoir si Laura pense que Charles a fait exprès d’appeler les flics pour la voiture de Johana. Laura ne répond pas « OUI » mais « je ne crois pas aux malentendus ». Jules veut une réponse claire et Laura dit qu’elle « pense que c’était moins innocent qu’il n’y paraît ». Jules reconnaît que SI c’est la vérité, ça prouve que Charles n’en a rien à faire de lui, qu’il ne compte pas aux yeux de son grand-père, qu’ils sont venus ici pour rien et il n’aura jamais de famille. Il veut comprendre d’où vient le malaise entre Charles et Laura parce qu’ils lui parlent de deux Stéfan différents et Jules n’a toujours pas l’impression de connaître son père. Laura semble faire la part des choses en lui disant que ce qu’elle a vécu avec Charles et Stéfan est leur passé, pas le sien. Elle lui propose de rentrer. Comme Jules avait vidé le coffre-fort de Charles pour chercher des souvenirs, ils se mettent à ranger. Pendant que Jules a le dos tourné, Laura tombe sur la marteau sous plastique. Elle le cache dans son sac à main alors que Jules l’attend dehors.
A la villa. Je ne sais pas à quel moment de la journée. Antoine Stip nous a fait une petite démonstration de créole réunionnais alors que l’employée de maison lui apporte son… café (ou son thé ? Bref). Il est assis sur la terrasse et se prépare à lire son journal quand Jules arrive. Charles ne lui pose aucune question sur d’où il vient, comment il va. (Papy était très inquiet effectivement) Jules lui rend un sachet avec tous les documents qu’il a pris. Quand Charles prend conscience que c’est le contenu de son coffre-fort, il a l’air un peu plus intéressé et vérifie le contenu où il n’y a pas le marteau. Il demande à Jules s’il est certain de lui avoir tout redonné et insiste quand Jules maintient qu’il n’a rien gardé et s’excuse en passant d’avoir pris le contenu du coffre-fort. Charles pense qu’il voulait de l’argent. Jules est indigné. Comment Charles peut-il penser qu’il chercherait à le voler ? Dans ce cas, Charles n’a à qu’appeler les flics, comme il l’a fait pour Laura. Charles retient Jules qui accepte de rester à condition que Charles arrête de le prendre pour un con et qu’il fasse la paix avec Laura. (Jules, en mode Bisounours où il croit que si tu demandes gentiment, ça va marcher.) Laura est sa mère et il n’a pas à choisir entre les deux. Argument ultime : ce qui s’est passé avec Stéfan n’était pas suffisant ? Charles reconnaît qu’il ne veut pas faire les mêmes erreurs avec Jules. Gros câlin et Jules repart. Nous voyons Marion arriver au loin. Pendant que Charles se demande où est passé le marteau, Jules et Marion flirtent. Marion fait genre elle était trop inquiète mais toujours blaséy de la life « je t’ai envoyé des sms, je t’ai appelé, pourquoi tu m’as pas répondu ? ». Jules était trop « occupé », mais il veut passer du temps avec elle. Alors, évidemment, Marion nous ressort ze running joke officielle de la série « non, je ne suis pas à ta disposition, je suis occupée moi aussi, j’ai un fiancé, j’ai un travail » (suis-je vraiment la seule à trouver le dernier argument risible à chaque fois?). Bref, Jules l’invite à dîner et se rapproche dangereusement en mode séducteur. Marion le laisse faire et accepte avec un peut-être avant de s’éloigner. (la caméra prend tellement plaisir à nous montrer Camille Lherbier s’éloigner avec son top noir et sa mini-jupe beige)
A l’agence. Marion arrive tranquillement et dit à Laura que si elle veut se plaindre de son retard, elle n’a qu’à s’en prendre à Jules parce que c’est à cause de lui que Marion est en retard. Marion s’installe à son bureau, prête à bosser (préparation au rire) et elle retourne au bureau de Laura pour savoir pourquoi elle ne peut pas se connecter à l’intranet de Batéo. Apparemment, d’après l’historique, le mot de passe a été changé à partir du poste de Laura qui ne voit pas du tout de quoi elle parle. Marion ne la croit pas et l’avertit de rester en dehors du budget Batéo parce que c’est son projet à elle. Elle ajoute quand elle voit César prêt à rentrer dans son bureau « arrête d’essayer de me piquer mon idée ». César intervient donc pour savoir ce qui se passe. Marion refait son enfant gâtée et redit à Laura de rester en dehors de Batéo avant de retourner à son bureau. Laura lance un regard noir à César qui accepte de la recevoir dans son bureau. Laura veut savoir pourquoi Marion n’est pas à l’île Maurice et menace de dévoiler les photos puisque César n’a pas respecté sa part du marché. La solution de César est de faire venir le fiancé pour occuper Marion (uh oh. Triangle amoureux?). Laura n’a pas besoin des détails, elle veut juste que Marion arrête de tourner autour de Jules.
Un peu plus tard. Toujours à l’agence qui est désormais vide pour une raison inconnue (c’est déjà la fin de la journée?). Nine est là. Laura fait les cents pas en disant qu’un truc cloche avec Batéo. Nine la pense parano jusqu’à ce que Laura sorte le marteau sous plastique qui était dans le coffre-fort de Charles. Nine commence à paniquer, elle ne veut pas aller en prison, mais Laura garde son sang-froid. Elles n’iront pas en prison puisqu’elles ont le marteau, donc Charles ne peut rien contre elles. Le temps qu’il trouve un autre plan pour se débarrasser d’elle, il faut qu’elle trouve ce qui se passe avec Batéo. Nine se met donc au boulot et pianote furieusement. Elle se rend compte que quelqu’un a piraté l’ordinateur de Laura et a accès aux documents top confidentiels de l’agence. Si ces documents sont rendus publics, Laura sait qu’elle saura accuser. Qui se cache derrière cette machination ? Nine se met sur le coup et rentre chez elle pour travailler en toute discrétion. Laura lui dit de faire vite parce que « chaque minute compte avec Charles » et, entre temps, elle va s’arranger pour que Charles ne remette plus jamais la main sur le marteau.
Au resto. (C’est la pause déjeuner?) Jules prétend être fâché contre Adil, mais c’était juste une plaisanterie, bien qu’il a l’air quand même sérieux par rapport au fait qu’Adil a trahi sa confiance. Laura arrive et Adil précise à tous les fans du Laudil à Jules qu’ils avaient un rendez-vous avec un client et pas rendez-vous, rendez-vous. Laura n’a pas l’air dans son assiette. Un photographe s’approche et les complimente sur la jolie famille qu’il forme, puis propose de les prendre en photo. Ils sont bienvenus à son restaurant et ils pourront récupérer un exemplaire de la photo s’ils le souhaitent. Laura est la seule qui essaye de refuser de faire la photo, mais le photographe n’en fait qu’à sa tête et repart après leur avoir laissé son flyer. Jules se rend compte que Laura ne va pas bien et espère que ce n’est pas à cause de lui. Laura le rassure et il se rappelle qu’il va être en retard au lycée (cette journée est officiellement celle dont je comprends le moins le déroulement depuis le début). Adil constate aussi que Laura n’a pas l’air d’aller bien. Elle sait qu’elle ne pourra pas tenir une promesse qu’elle avait faite, par rapport à Jules, précise-telle, et non par rapport à « eux ». Elle ne veut pas embêter Adil avec ses problèmes et propose de partir voir leur client. Adil finit son café et la suit.
Au resto du photographe. Adil et Laura font leur débrief. Adil a l’air mal à l’aise par l’ambiance intimiste du restaurant. Un vendeur de roses insiste pour que « Monsieur » achète une rose à « Madame », mais Laura répète que ce n’est pas nécessaire parce qu’ils ont déjà consommé (je pense que c’était une jeu de mots sexuel… je pense). On leur apporte un cocktail aphrodisiaque avec deux pailles dont à boire à deux (je pense que c’était encore un sous-entendu sexuel… je pense). Ils sirotent ensemble, puis Adil demande quelle est donc cette fameuse promesse à Jules que Laura ne pourra pas tenir. Ils sont interrompus par Jules et Marion qui étaient venus dîner aussi. Marion trouve incroyable le fait qu’ils se rencontrent ici. Elle le dit sur un ton mi-ironique mi-je ne saurais trouver l’adjectif. Adil lui renvoie : « C’est incroyable d’avoir faim et de s’installer dans un restaurant pour manger ». (rooh ! Mais pour une fois la réflexion de Marion n’avait rien de méchant.) Marion en profite pour rappeler au passage que c’est Jules qui l’a invitée. Le photographe-patron revient et leur donne leur photo de famille. Marion prend un ton moquer en approuvant que c’est une belle famille : « donc on a le papa, la maman, le fiston et moi je suis… » Laura la coupe en disant qu’elle n’est pas dessus mais de ne pas s’inquiéter parce qu’elle aura de belles photos à son mariage. (Shaaade !) Adil suggère de s’en aller et Laura approuve. Marion demande simplement le pourquoi de cette photo de famille et Adil répond que c’est une pub pour les suppositoires et d’ailleurs, il ne comprend pas pourquoi elle n’est pas dessus. (Du Nord jusqu’au Sud…) Laura et Adil ont déjà quitté le restaurant quand Jules les rattrape pour leur présenter des excuses. Il ne pensait pas qu’Adil et Laura seraient là, mais il est content pour « eux ». Laura et Adil échangent un regard gêné. Jules dit même qu’il s’est mis au body surf et propose à Adil qu’ils en fassent ensemble (comme un fils avec son père ? Subtilité, chère série, subtilité). Avant de retourner au restaurant pour ne pas faire attendre Marion, Jules demande à Laura d’être un peu plus cool avec Marion qui est une fille vraiment géniale. Avec un sourire contrit, Laura ne dit rien. Jules lui fait la bise et repart. Alors que Laura commence la complainte de « Marion est un poison et va le faire souffrir », Adil dit qu’il « ne peut pas ». Jouer à la famille avec eux, il ne peut pas. Laura pense que c’est à cause de la photo, donc il ne faut pas dramatiser, mais Adil est catégorique. Il ne peut pas faire comme si… parce qu’il n’a « pas le droit ». Adil monte dans sa jeep et s’en va dans la nuit, laissant Laura seule dans la rue.
A l’agence. Laura et Nine mangent un hamburger en fantasmant sur Adil. Enfin, Nine fantasme et Laura essaye de ne pas le faire parce qu’il est marié. Sa femme est dans le coma, lui rappelle Nine. Et puis Laura est vivante. Non, Laura ne veut pas en parler et reprend le sujet de discussion qui les amène à être à l’agence à cette heure-ci : qui a envoyé les fichiers Batéo ? Nine n’a pas encore réussi à trouver qui c’est alors Laura lui dit de se remettre au boulot. Ce que Nine aurait fait si elle n’avait pas fait une mauvaise manip’ et déclenché la webcam (oh… non, non, non. Encore les super coïncidences???). Elle se rend compte qu’une vidéo a été sauvegardée à 2 heures du matin. Laura est sûre que ce n’est pas elle, donc elles regardent la vidéo. César apparaît à l’écran et il semble que ce soit lui qui se soit servi de l’ordinateur de Laura.
Commentaires
Adil est bizarre. Je suppose que les fans du Laudil avaient le cœur brisé quand il est monté dans sa Jeep et s’en est allé. Ma seule pensée était que ce n’était quand même pas sympa de laisser Laura planter là pour prendre le bus à cette heure-ci. Encore en journée, je veux bien, mais quand il fait déjà bien nuit… Ce n’est même pas une histoire d’être gentleman ou pas. Ils ne sont même pas disputés, il pouvait au moins la raccompagner, non ? Non, puisqu’il fallait que Laura aille à l’agence. J’aime beaucoup la complicité Nine-Laura quand elles ont de vrais conversations et Nine ne se fait pas passer pour une nymphomane en ne parlant que de sexe
La scène du restaurant avec Marion… Pour une fois que je la trouvais supportable, ses questions n’avaient rien de méchant, c’était surtout de la curiosité, mais Laura et Adil ont pris un vrai plaisir à la casser… pour rien, à mes yeux. Ca, c’est pas cool.
Je suis toujours dans ma mini phase anti-Jules, donc j’attends de voir pour les prochaines épisodes. Le véritable intérêt, c’est que nous avons quand même ici repris un peu le fil du mystère avec Batéo, le fameux marteau et César qui veut se débarrasser de Laura. Et ça, ça m’intéresse!!