“Growing Up Hip-Hop”, si seulement c’était une vraie série

Allez, je retente un résumé de TV réalité. Je ne sais pas combien il y aura d’épisodes, donc je ferai un résumé tous les 4 épisodes pour voir si je tiens le rythme.

Diffusée depuis le 7 janvier, Growing Up Hip-Hop est la nouvelle télé-réalité de WeTV. J’ai suivi Braxton Family Values et Tamar & Vince par intermittence, donc je dirais que c’est moins trash que “Love & Hip-Hop”, mais ses shows “unscripted” font quand même très “scripted”, ce qui ne me dérange pas plus que ça. C’est le cas avec “Growing Up Hip-Hop”. Les caméras suivent un groupe de 6 héritiers des légendes du hip-hop. L’enjeu pour eux est de réussir à s’épanouir en sortant de l’ombre de leurs parents mais aussi de faire honneur à leur nom.

Romeo Miller: le fils de Master P. Il est partagé entre poursuivre sa carrière d’acteur et prendre la succession de No Limit Records.

Angela Simmons: la fille de Rev. Run et nièce de Russell Simmons. Elle veut lancer Foofi, sa marque d’habits avec de la fausse fourrure.

Kristinia Debarge: la fille de James Debarge du groupe familial Debarge. Elle veut lancer sa carrière dans la chanson.

Damon “Boogie” Dash: le fils de Damon Dash, ex manager de Jay-Z et partenaire dans le label Roc-A-Fella. Il gère son label de musique et une galerie d’art.

TJ Mizell: le fils du défunt Jam Master Jay, DJ de Run DMC, qui mène lui aussi une carrière de DJ.

Egypt Criss: fille de Pepa de Salt’n’Pepa et Treach de Naughty By Nature. Elle veut se lancer dans la chanson.

Si “Growing Up Hip-Hop” avait été une série, j’aurais été…

minions - scream

Mais ce sont des personnes dans la vie réelle, donc je ne m’investis pas émotionnellement, mais c’est scripté comme les séries que j’aime alors quand même…

yaaas

Résumé des 4 premiers épisodes :

Pendant qu’elle prépare le lancement de sa marque Foofi, Angela se rend compte qu’elle a un stalker. Malgré la panique, elle reste concentrée sur son objectif mais a du mal à rester rationnelle quand Kristinia, qui devait assurer l’entracte du défilé, lui annonce à quelques heures du showtime qu’elle ne viendra pas. En effet, Kristinia est trop stressée à l’idée que son père soit sorti de prison et se soit remis à se droguer. Elle s’en veut de ne pas avoir gardé le contact, bien que son oncle lui affirme que c’est mieux pour elle et qu’elle doit rester concentrer sur sa carrière. Angela et elle finissent par régler le malentendu. De son côté, Egypt se lance dans la chanson, mais Pepa joue trop la maman poule en cherchant à contrôler sa première session de studio, puis sa première séance-photo qui était pour la marque de vêtements de Romeo. Ce dernier doit jongler entre sa carrière d’acteur, sa carrière d’entrepreneur pour succéder à Master P à la tête de No Limit et sa vie amoureuse. Oui, Romeo est un lover. Bien qu’il soit en couple avec une gentille Blonde quand la série commence, il la quitte quand il revient de Bulgarie après avoir fini le tournage de “Jarhead 3”. Elle était trop Bisounours pour lui (d’après ce qu’il dit, il était sa première relation sérieuse), contrairement à Angela, qui est actuellement célibataire. Boogie et TJ n’ont pas vraiment de storyline, ils sont plus ceux qui prêtent une oreille attentive. De plus, comme Boogie soutient son père qui est poursuivi judiciairement par une de ses baby mamas, on le voit peu.


Ce que j’aime moins

Les rôles de Pepa et Dam. On sait qu’ils sont des OG, on sait qu’ils ont trimé pour avoir ce qu’ils ont, on sait qu’ils sont dans le business depuis 30 ans… Qu’ils soient en arrière-plan comme Master P, Russell Simmons et Rev. Run pour dispenser leur sagesse et leurs conseils de temps en temps, okay, mais ils sont un peu beaucoup envahissants. Ils occupent tellement l’espace que leurs enfants disparaissent, ce qui va à l’encontre du but de l’opération qui est de les faire sortir de l’ombre de leurs parents. Et ça, c’est un choix de montage parce que je suis sûre que Boogie et Egypt ont tourné des scènes sans leurs parents.

La chronologie. Le tournage de “Jarhead 3” a duré 5 mois et était en Bulgarie, donc Romeo donne en fait la timeline de la série. Du coup, le montage donne l’impression que certains événements se produisent de façon rapprochée alors que non, donc il y a beaucoup d’ellipses temporels renforçant l’aspect scripté.

Ce que j’aime

En anglais, le mot “character” désigne aussi bien un personnage de fiction que la personnalité, le caractère de quelqu’un et c’est le mot qui correspond pour les décrire. Ils sont des “characters” stéréotypés mais qui fonctionnent bien ensemble.

Roméo, c’est le BG cool et charmeur dont tu as envie d’être l’ami(e). Il est aussi player sur les bords, mais il a l’air d’être le mec qui peut s’engager s’il est vraiment amoureux. Angela, c’est la fille sexy qui donne l’impression d’être une diva superficielle mais qui sait quand même gérer son business, un peu comme Cher dans “Clueless”. Kristinia, c’est la Latina, gentille et sexy, mais qui ne choisit pas le bon moment pour être franche et donne l’impression de manipuler un peu les autres. Egypt, c’est la benjamine calme et adorable que tout le groupe a envie de protéger. Boogie, c’est le grand frère cool qui parle peu et qui ne t’avertira peut-être pas s’il sait que tu fais une erreur mais il sera là pour t’aider à la réparer. TJ, c’est le grand frère cool Bisounours. Il est le pacifique de la bande et joue l’arbitre plein de sagesse, ce qui ne l’empêche pas d’aimer les potins.

Romeo et Angela vivent une amitié amoureuse. Vous savez, ces deux personnes que tout le monde trouve qu’elles iraient trop bien ensemble, mais elles ne se mettent pas ensemble et préfèrent s’amuser. D’après la preview du 5ème épisode, Romeo va flirter avec Kristinia qui ne dira pas non et Angela sera furieuse.

Avis temporaire

“Growing Up Hip Hop” est dans le même esprit que “Sisterhood of Hip-Hop” (Oxygen), les storylines sont un peu mélodramatiques mais ne dépassent jamais les bornes des limites. Tout reste de l’ordre du crédible et chacun a un projet professionnel qui lui correspond. J’aime le fait qu’ils ne véhiculent pas une image négative bling de bling. Oui, ils ont de l’argent. Oui, ils ont de belles voitures, de belles maisons, peuvent voyager où ils veulent et quand ils veulent, mais ils font normaux. Quoi qu’ils disent ou quoi qu’ils fassent sur le fait qu’ils connaissent aussi des difficultés dans leur vie, ils ne vivent pas de la même façon ce que nous, plébéiens, appelons difficultés de la vie. Leur struggle n’est pas le nôtre et vice versa, mais un struggle reste un struggle. Et j’aime, pour l’instant, la façon dont ils nous présentent leur vie.

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