Mon année K-dramatesque 2013 n’était pas ce que j’appelle un bon cru. Certes, j’ai trouvé quelques dramas qui m’ont tenu en haleine et ont vraiment suscité mon enthousiasme… Mais je n’ai eu absolument aucun mal à n’en retenir que 5 alors qu’il y a plus de 50 dramas diffusés en une année.
J’ai donc commencé 2014 sans aucune attente particulière. Moins de dramas à regarder = plus de temps pour se concentrer et faire quelque chose de productif. J’ai testé “Inspiring Age”, “I Need Romance 3”, “Miss Korea” et “Empress Ki”, je ferai certainement un article plus tard pour expliquer en quoi j’ai accroché ou pas, mais le seul drama que j’attends avec impatience chaque semaine est “Can We Love?”.
Diffusé sur jTBC depuis le 6 janvier, c’est ZE drama où je ne vois pas l’heure défiler quand je le regarde, qui me fait rire, m’attendrit. Pour résumer sans spoiler, nous suivons le quotidien de trois amies qui ont 39 ans et faisant le bilan de leur vie. Malgré leur parcours et leurs aspirations différentes, elles n’ont pas trouvé le bonheur ni la vie stable qu’elles espéraient quand elles étaient au lycée.
Il y a Jung Wan (Eugene), qui a divorcé d’un mari aimant mais dont la générosité les a forcés, eux, à vivre dans la pauvreté alors qu’ils avaient un enfant à élever et Jung Wan se démenait en cumulant les petits boulots. Le drama commence alors qu’elle est retournée vivre avec sa mère, elle aussi divorcée. Côté professionnel, malgré ses difficultés financières, Jung Wan a décidé de relancer sa carrière de scénariste et est engagée pour travailler avec un des réalisateurs en vogue, Oh Kyung Soo (Uhm Tae Woong). En apprenant à se connaître aussi bien sur le plan professionnel que sur un plan personnel, ils tombent amoureux… mais leur relation rencontre aussi quelques obstacles: un ex-mari qui veut reformer sa famille, un enfant qui veut revivre avec son père, une meilleure amie qui s’est persuadée d’être amoureuse du même homme…
Il y a ensuite Ji Hyun (Choi Jung Yoon). Elle semble avoir tout réussi. Issue d’une famille pauvre, elle s’est mariée avec un riche homme d’affaires qui l’a mise sur un piédestal. Pourtant, derrière le masque de la parfaite femme au foyer, se cache une vraie souffrance alors qu’elle doit garder le sourire face au mépris de sa belle-mère et de Sera (Park Jin Hee), sa fille en pleine crise d’adolescence. Je ne vais pas en parler maintenant parce que c’est vraiment trop spoiler, mais Ji Hyun cache un lourd secret qui est sur le point de détruire sa vie depuis que Do Young (Kim Sung Soo), son amour à la fac, est réapparu dans sa vie.
Enfin, il y a Sun Mi (Kim Yoo Mi). Fière d’être célibataire et d’avoir réussi sa vie professionnelle comme décoratrice d’intérieur, elle est une romantique qui espère trouver l’amour. Mais elle a certains critères auxquels ne correspond pas Yoon Suk (Park Min Woo) son employé dans la vingtaine avec lequel elle a une aventure. Alors qu’il lui prouve à plusieurs reprises son dévouement et lui renouvelle des marques d’amour, elle le repousse et s’interdit de l’aimer, en tentant de se convaincre qu’il n’est pas ce qu’elle recherche chez un homme.
Je pense que le drama a deux points faibles: le titre et les posters promotionnels. Certes, le titre est simple mais correspond quand même, mais les posters promotionnels passent complètement à côté du concept. Je crois qu’ils ont choisi des couleurs pour faire ambiance de Noël/automne parce que c’est la saison de diffusion, mais… Non.
On dirait qu’on a affaire à une sitcom ou à un drama mièvre et ce n’est pas du tout le cas, sans compter que les couples sont déjà réunis donc “Can We Love?” et tu as déjà ce qui semble être la réponse en image avant même la diffusion… Pourquoi ? Passons.
Pour ce qui est du drama lui-même, mon seul problème serait (et j’emploie bien le conditionnel) serait le montage parce qu’ils s’efforcent de faire avancer les trois intrigues de façon parallèle et, parfois, la chronologie des événements est bizarre. Mais passons, ce drama réunit tout ce que j’aime: des personnages qui ne sont pas parfaits, qui connaissent les petits tracas du quotidien sans que cela soit ennuyeux. Les événements “extraordinaires” sont ramenés à l’échelle du “normal”. Tout s’enchaîne. C’est un rythme soutenu au niveau des révélations, des interrogations. Quand le téléspectateur découvre le secret d’un personnage, les autres personnages l’apprennent rapidement dans la foulée. Si ce n’est pas le cas, l’intrigue est construite de façon à ne pas faire traîner en longueur non plus pour que les autres personnages soient aussi mis dans la confidence au bon moment pour déclencher un autre événement.
Evidemment, la cerise sur le gâteau, pour moi, est la présence d’Uhm Tae Woong, my Uhm. Après “Sword and Flower”, ça fait du bien de pouvoir aimer son personnage ET le drama sans aucune restriction. 20 épisodes sont prévus, donc plus on avance, plus je vois à quel point j’aime ce drama et plus j’ai peur d’être d’autant plus déçue parce que nous savons que les K-dramas ont du mal avec les fins en feu d’artifice… J’espère sincèrement me tromper et écrire ma review finale avec un enthousiasme décuplé.
Je finis avec le second extrait de la bande-originale. (J’accroche même à la bande-originale !!! C’est le carton plein avec moi). C’est “I Want To Love Again” de Lunafly. Je n’ai pas encore compris la stratégie promotionnelle de Neganetwork pour ce groupe… Mais bon, la voix de Sam Carter, les paroles, la mélodie, j’adhère, j’adore.
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